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Seo White hat ou black hat? Mince, je suis gris!

Allez: Après avoir travaillé le référencement naturel sous l’angle white hat, donc respectueux des « consignes » de Google, j’ai décidé d’aller me frotter au côté obscur de la force: le référencement black hat assumé, revendiqué même! Trois jours en immersion au SEO High Level du 23 au 25 novembre 2015. Retour d’expérience.

Le référencement white hat est bien présent!

J’avoue, en m’inscrivant à cette formation, je craignais un peu de plonger dans une vision

SEO Higl level

SEO Higl level

du SEO totalement opposée à la mienne, une vision où le on-site et le travail des contenus n’auraient pas vraiment leurs places. C’est vrai qu’en connaissant un peu Paul Sanches et Kévin Richard, via les réseaux sociaux (comme tout à chacun), via certaines de leurs réalisations (comme seobserver)  ou via certaines de leurs interventions ( au VLC de Raphael DOUCET par exemple…) …, je pensais un peu de tomber sur des fous furieux du scraping, du spinning, du cloaking et autres réjouissances. Sur ce point je ne m’étais pas trompé: ce sont de vrais fous furieux mais des fous furieux professionnels. Alors, noir ou blanc, je dis chapeau bas messieurs!

Donc côté cloacking et autre scraping, c’est vrai que l’on ne passe pas à côté durant cette formation. Mais pour autant, la première journée était orientée sur des fondamentaux indispensables: audit SEO, duplication de contenu, recherche de mots-clé, typologie des mots-clés, schémas d’arborescences, clusters, sémantique, entités de recherche (merci à Mathieu Gheerbrant pour la clarté de ses propos), popularité interne, référencement international… le tout orienté sur la valeur ajouté: nous n’étions visiblement pas là pour entendre ce qui a déjà été entendu et écrit mille fois mais pour affiner et compléter notre vision. C’était réussi.

A la fin de cette première matinée, avant de déjeuner et en guise d’apéritif, quoi de mieux qu’une séance d’analyse de crawl avec Jean-Benoît Moingt! Pour ma part, c’était une séance de rattrapage ayant déjà assisté à la formation de Jean-Benoît sur ce sujet il y a quelques mois. Pour autant, une petite séance de rattrapage de ne fait pas de mal: même en apéro et à petite dose, le sujet mérite que l’on s’y attarde.

Les festivités ont continué l’après-midi avec Google Actualités. Un topo clair, des conseils pertinents, je sens que je vais m’y mettre! Aux manettes, toujours Mathieu, toujours aussi bon. No comment.

Ces différentes interventions étaient ponctuées par Kévin et Paul. Ces deux là faisaient chauffer l’artillerie lourde, je sentais que ça allait se corser…

Est venu ensuite un focus sur le référencement des sites e-commerces, jalonné de conseils pertinents sur différents sujets: cibler les catégories en homepage, urls des produits, pagination et indexation de la pagination, gestion des produits expirés, places de marchés, recherche interne, matcher sur des événements commerciaux, utilisation des avis, requêtes géolocalisées, utilisation des images pour le SEO… encore une fois, pas de grandes phrases: des avis tranchés, de vrais conseils.

A ce stade, l’aspirine n’est pas encore indispensable mais vous sentez que ça va venir! d’autant que Paul s’agite de plus en plus: il n’aime pas parler assis, on l’avait compris.

Continuons avec le référencement à l’international, une petite séance sur le « choix » de type de noms de domaines, sous-domaine ou répertoire par pays… et passons à la génération de contenus question de ne pas aller se coucher sans avoir complètement utilisé les quelques neurones disponibles qu’il nous reste: achat de textes, UGC, content spinning (on y vient…), spin à trous, scraping (je me disais bien…), scraping d’applications (ben voyons…), MFA (…) OK!!! et si on allait au dodo? ma tête dit stop mais qu’est-ce-que c’est bon!!!!

Backlinks et « blacklinks »

Deuxième jour. On attaque le nerf de la guerre: les backlinks. Sur cette question, je m’attend évidement à tout, je suis prêt à m’en prendre plein la tête et ça n’a pas loupé!

Encore une fois, les conseils et les informations transmises sont pertinents et efficaces. Même si l’on sent bien que l’utilisation des backlinks risque d’être spécifique à « l’esprit blackhat », cette utilisation se fait sur la base d’une parfaite connaissance du sujet, d’une parfaite maîtrise des effets induits par les backlinks et des risques inhérents à une utilisation trop « poussée ». Ancre, trust, juice, contexte sémantique… tout est maîtrisé.

Le ton est donné: il s’agit de manipuler Google, certes, mais en étant le plus efficace possible, en perdant le moins de temps possible, en se basant sur des constats réels, et non sur des légendes urbaines! Alors bien sûr, nous avons parlé d’annuaires, de liens en commentaires, d’achat de lien (Rhôôôoooo!!!), de communiqués de presse, de réseaux publics et réseaux privés, de 301 cloakées… mais pour autant, l’ensemble est maîtrisé et éprouvé, l’expérience est là et étaye les propos. D’un point de vue résultats attendus, en terme de backlinks, la démonstration est incontestable: franchir la ligne rouge permet d’obtenir des résultats rapides et très élevés, très très élevés! Alors, dans l’assistance, on perçoit plusieurs approches se former: celle du gars qui découvre les MFA et qui voit les Euros tomber du ciel, celle du « référenceur déjà black » qui ajoute des lames, au fil de la formation, à son couteau Suisse, et celle du propriétaire d’un site de marque ou celle de l’agence web qui commencent à trier les outils par niveau de risque.

La notion de risque, pour ce qui me concerne, c’est peut-être ce qui m’a le plus manqué durant cette formation SEO High Level: la passion et l’esprit « black hat » étant tellement présents chez Paul et Kevin, cette dimension du risque est peu traitée. Pour ces deux-là, le risque correspond certainement à l’adrénaline chez le fil de feriste. Sans risque, à quoi bon jouer!

Esprit SEO, ouvre toi!

Cette immersion dans le référencement orienté Black-hat m’a ouvert l’esprit. Contourner ou même retourner les algorithmes de Google contre lui-même est bien sûr de bonne guerre et plutôt sain face à une telle pieuvre. Il s’agit ensuite d’utiliser ces techniques en toute connaissance de cause et de savoir dans quel objectif on les utilise. Bien utilisées, les techniques proposées font gagner un temps précieux et poussent considérablement sur les résultats. Certaines seront adaptées au site principal, d’autres viseront des sites satellites qui n’auront peut-être aucun lien avec le site principal. Mais tous les cas, il y a de quoi travailler.

Au final, j’ai le sentiment que les notions de black et white hat n’existent pas vraiment. Dans tous les cas, il s’agit de pousser les résultats d’un site internet donné et de choisir ses armes en fonction du type de site visé. Et si des techniques industrielles et pas très « propres » permettent de pousser considérablement sur un site « jetable », pourquoi s’en passer? La nuance se situe certainement ailleurs et se niche peut-être dans l’état d’esprit du référenceur : faire du référencement « white » serait-il un métier plus recommandable, plus « respectable« ? Et pour être un bon « black-hat »,ne faudrait-il pas être imprégné d’un état d’esprit particulier, composé d’une dose de filouterie, d’orientation Geek et de besoin d’adrénaline?

Paul Sanches, droit à l’objetif SEO

Paul est un homme d’expérience dopé au SEO. C’est un personnage plein d’énergie, surexcité, qui vise clairement la performance. Il court partout, il s’agite, c’est un véritable show! Bien sûr, cette performance, ce besoin de performance, touche différents aspects. Parmi ces aspects, il y a la performance financière et il ne se cache pas d’être là pour gagner de l’argent. Et c’est respectable. Bien sûr, on peu raisonnablement se demander s’il va réellement nous délivrer tous « ses secrets » qui sont la source de ses propres revenus (Paul est avant tout référenceur et non formateur, pour ce que j’ai compris). Alors, dans cette formation où l’on nous promet de tout nous dire, nous dit-on réellement tout? Personnellement, je pencherais pour un entre-deux: tout est peut-être dit à 80%. ?. Les pépites sont certainement préservées et ce serait de bonne guerre. Sachant que cette formation s’adresse à des SEO normalement déjà expérimentés, la valeur ajoutée se situe entre ce que nous savions déjà avant de venir et ce qui ne nous est pas dit (les 20% restant). Si 50% des connaissance étaient déjà acquises avant la formation, la valeur de la formation se situerait donc dans ces 30%. Et dans l’influence de ces 30% sur les 50% d’acquis. Ces 30% et leur influence valent-il le coût de la formation? Pour ma part, je répond clairement oui et en sachant que je ne suis pas arrivé complètement « manchot » à cette formation!

Kevin RICHARD, l’ovni du SEO

Kevin, c’est un ovni, un ovni du SEO. Il pense trois fois plus vite qu’il ne parle, il voudrait tout dire , tout expliquer, mais il ne peut résister à chacun des détails qui vont l’interpeller alors qu’il a commencé à exposer quelque chose. C’est un véritable feu d’artifices à lui tout seul mais… pas artificiel! Bravo Kevin et encore merci.

Des pépites SEO

Durant cette formation SEO, nous avons vu passer quelques pépites qui valent leur pesant… vous avez compris. Les commentaires et les « c’est génial » qui ponctuaient leur présentation en disaient long. Désolé, mais je viens bien sûr respecter l’esprit de cette formation et ne pas en dire plus sur le sujet. Pour autant, sachez qu’elles étaient bien là.

 

Publié dans Formations SEO, référencement
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